tag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post2277794245232705618..comments2024-03-27T09:48:54.524+01:00Comments on Le Clavier Cannibale: La mort, la fanfare et Fassbinder: Alban Lefranc frappe fortclarohttp://www.blogger.com/profile/06678637065882679647noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-33616354792159439302012-09-13T18:05:02.386+02:002012-09-13T18:05:02.386+02:00Günther, je sais quelque chose que tu ne sais pas....Günther, je sais quelque chose que tu ne sais pas. Et que personne ne doit savoir. Sans quoi, il en serait fini de ce monde : <br /><br />http://www.dailymotion.com/video/xf66oq_le-monde-sur-le-fil-de-fassbinder-e_shortfilmsAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-47970015252859677122012-09-13T06:13:53.887+02:002012-09-13T06:13:53.887+02:00Certains parlent de coups, nous préférons parler d...Certains parlent de coups, nous préférons parler de scènes coupées.<br />Il y a toujours des scènes coupées dans la fiction ou dans le cinéma du réel. Fassbinder abonderait en notre sens quand il s’agit de fièvre, d’esquive, d’esclandre, de difficile conjugaison poétique des corps dans la continuité de l’espace filmique. À l’instar du projectionniste Alfredo du Cinéma Paradiso, qui lègue une bobine unissant des séquences de baisers coupés par la censure, nous avons retrouvé une scène inédite dans le tissu mémoriel de notre passé d’étudiante passionnée de cinéma. Il s’agit d’un film que Catherine Breillat ne connaît pas, ni Despentes, ni Laine ni Rouan ni Varda, ni Jane Campion ni Sofia Coppola. Catherine M n’aurait pu en écrire le scénario, ni Ovidie ni Kubrick ni Claro peut-être Marco Ferreri, le réalisateur de La chair. Une sorte de Wong Kar Waï sur tank avait filmé cette scène-là, une scène coupée qui non seulement a disparu du montage originel mais a brûlé dans l’incendie d’un été en pente rude, un peu comme le Don Quichotte que Terry Gilliam n’ a pas réussi à achever avec Jean Rochefort en personnage principal Lost in la Mancha. Orson Welles entre 1955 et 1957 aurait échoué à l’adaptation de ce même écrit de Cervantès. Mais le film dont nous voulions parler n’était pas un remake de Las Vegas Parano, il ne s’agissait pas d’une Soft parade titubante, Tous les diamants du ciel ne s’y toisaient pas de façon hybride sous l’emprise d’une addiction artificielle baladés dans des Cosmic trip chimiques. Dans notre scène coupée, y était fixé un personnage échaudé, un homme ou plutôt une combinaison torride de Brando qui fait vaciller le tramway et De Niro perlant de sueur vibratile dans Raging bull. Un homme sur lequel la caméra se posait et s’inclinait pour ourler l’espiègle acidité de sa moue vocabuliste. Elle explorait la membrane frémissante du fragile tissé sur sa peau hâlée traversée vice-versa par son souffle (beaucoup de notes avaient été prises l’espace d’un été pour retranscrire le flux de cette narration dynamique, on en a retrouvé des traces thermiques). L’anima était agacé et s’inscrivait sur piste sonore comme un inédit frottement sensuel des pavillons auriculaires, des élans sourds et brutaux charnellement transcodés faisaient le tour de l’hélix au lobe de l’oreille comme du muscle du cœur ou du creux médian de l’abdomen cahoté par une ultime danse transe cubaine. L’obscur poème de chair et de sang par ce personnage formé, impossible à délimiter, se trouvait démultiplié en photogrammes à évincer le temps d’un amour bouleversant émouvant et troublant, comme ne l’écrirait pas Bukowski, un babillage visuel non biblique puisque sans sang étalé sur écran. Tandis que certaines caméras se contentent de filmer de dos la véritable peau poésie du réel, des scènes demeurent mises au ban du montage cinématographique, aussi, comme cette étrange scène avec une truite arc-en-ciel murmurant « Carpe Diem » au-dessus d’un volcan (scène coupée du film Arizona dream de Kusturica). Que de trésors somnolent dans les sous-sols du patrimoine cinématographique. On rêve d’un CNC conquérant, d’une cinémathèque audacieuse, d’un conservateur actif à la préservation de ces espaces transsubstantiels-là. Peut-être Duras. Peut-être était-ce un film de Duras. On ne sait plus ou pas. Une voix peut-être articulait « Nevers », Never comme Never more or juste Nevers, ou Bruxelles, Bruges, Bordeaux, Belleville, Beaune, Bienvenu, Beaulieu, Boz, Beausoleil ou Beaurevoir, dans un tremblement de foi antinomique ou antonymique. Cassius (Mohamed Ali) est né à Louisville. La poésie persiste existe tant qu’un œil la voit. Martin Scorsese parle sans doute d’autre chose. C’est pourquoi à la boxe nous préférons la Capoeïra, comme une Valse avec Bachir.<br />norah mhttp://www.youtube.com/watch?v=_r47gwoFT1Unoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-9193978026743453872012-09-11T22:43:08.171+02:002012-09-11T22:43:08.171+02:00Le titre de l'ouvrage m'avait interpellé, ...Le titre de l'ouvrage m'avait interpellé, votre article m'a donné envie de le lire. Merci pour cette (nouvelle) suggestion indirecte - votre blog est source de désirs de lecture.Vinnienoreply@blogger.com