tag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post1871790302709814030..comments2024-03-27T09:48:54.524+01:00Comments on Le Clavier Cannibale: Tanger facétie: la distance selon Poyetclarohttp://www.blogger.com/profile/06678637065882679647noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-5049522069168424282012-05-31T10:14:00.162+02:002012-05-31T10:14:00.162+02:00« Car le sens lui aussi aime à distraire. De quoi ...« Car le sens lui aussi aime à distraire. De quoi ? (…) De la distance qui nous sépare de lui ? » Un joli questionnement qui peut en amener d’autres.<br /><br /><br />Quelle distance le traducteur met-il entre le texte, son texte et l’auteur traduit ? Une distance clinique, hygiénique ludique flegmatique isocèle cérébrale chimique péripatéticienne langoureuse voir amoureuse ? Même décalage entre un lecteur et le livre d’un auteur pressé sur papier ? À tenir entre les mains, à tenir ? Si la langue caresse ou blesse, qu’importe la distance. N’est-ce pas tant le sens que la langue littéraire qui invite et pourrait aimer « à distraire » ? Cette langue, on l’entend, aimerait parfois arracher l‘oreille interne à son trop sage lecteur. Il n’aurait ainsi d’autre choix que de ne plus lire tout-à-fait avec son cerveau ni voir, avec un œil en moins, puis deux, deux orbites molles. Il serait obligé, ce très cher lecteur (et traducteur ?), d’y mettre les mains, en aveugle et sourd, à la recherche du festin cru. Littérapture. Les sens sortent de leurs gonds. Exacerbés. La littérature érafle ses limites scripturales, à distance de tout, sauf du rêve d’étreinte –entre Pavlov et Pessoa- d’un texte, d’une langue, d’un style, d’une vibration, d’une personnalité, d’un regard, d’une voix, d’un être-là mais ailleurs. Toward Grace, la facétie touche louche entre « événement évanouissant » et des positions obtuses tellement la magie des mots opère à vif les veines festives s’ouvrent et coulent ivresse insoupçonnée, indépendamment de la décence, invitation à boire ! Et les débordements et le déluge ! À boire réclame l’écrivain comme tant d’artistes avant lui. Qu’importe si c’est notre propre sang que buvait Hitchcock ou peut-être Artaud ou Joel Peter Witkin ou ce fou qui vous tranchait l’œil avec une âme de rasoir, Un chien ANDalou, sur une musique de Wagner ; Tristan et Iseult copulants sur grand écran un Tango argentin répandant encore notre sang, nos actants se répondent-ils ? À distance, spectateur, lecteur, traducteur d’une œuvre ? Bavards ou muets, mais étreints. Jusqu’à ce que « la fièvre altère leur lecture » peut-être. La langue (voir les langages de l’art) invite souvent à un rapport si passionnel que le(s) sens s’en trouve(nt) démantibulé(s) souvent ou parfois seulement. Il faudrait à l’impossible s’acculer, peut-être, pour pénétrer l’essence d’une réponse vraie. Nos nombrils immondes aiment et désirent, la littérature et l’art et l’homme qui animent, puisqu’il faut appeler un chat sur un toit maugréant après l’alouette le corbeau le cormoran le drôle d’oiseau aux ailes étincelantes un chat, ou une chatte. <br /><br /><br /><br />Les bestiaires étoffent par ici des questionnements étranges, il s’agit uniquement de « réveiller l'encre sympathique avec l'ampoule du regard critique » à la manière de La Fontaine, pour l’enfant illuminé qui reste en nous quelque part.<br />D’autres adoptent uN cerf-volant ou un Arc-en-ciel, on y pensera comme à quémander un Don du sang avant la prochaine salée saillie saignée littéraire.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-78402609702306926242012-05-25T11:20:36.851+02:002012-05-25T11:20:36.851+02:00Pour ma part je le trouve très bien ce billet. Il ...Pour ma part je le trouve très bien ce billet. Il donne au moins envie d'en savoir un peu plus sur ce livre. il pousse à la curiosité. c'est étrange Cessna, de revendiquer son ignorance, de la porter en bandoulière comme on exhibe une fourragère ou toute autre décoration. Si on ne comprend pas on se tait on cherche à comprendre, ou l'on passe son chemin. Mais dire comme ça j"e ne comprends rien", quel intérêt, à quoi ça sert ?kwarkitohttps://www.blogger.com/profile/13214647796138522033noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-476452196301941770.post-40965518194922522012-05-24T17:02:42.858+02:002012-05-24T17:02:42.858+02:00rien compris ce sera tout pour aujourd hui ? sa...rien compris ce sera tout pour aujourd hui ? sans vos lendemains qui chantent déja c est peu mais toujours ça que je ne lirai pas desolée d esquiver le sens de vos invitations aux voyages en outre je ne possède pas le bagge qui vous autorise à ce club si fermé on s en fout de vous vous etes utile dans l insincérité c est toujours cela n est ce pascessnanoreply@blogger.com