jeudi 9 novembre 2017

Pack Chevillard: L'offre qui allèche

Sachez-le, ce blog n'est pas uniquement un blog de critique littéraire sérieuse et documentée à base de métaphores filées et d'agacements folichons. Son but inavoué, et certain.e.s l'ont percé à jour depuis jolie croquette, consiste à ruiner méthodiquement et inlassablement les lecteurs et lectrices de livres écrits et imprimés, en agitant sous leur nez divers rectangles culturels dotés de pages, et en faisant tout pour qu'ils et elles ne puissent résister à l'incontrôlable pulsion d'achat et au dispendieux besoin d'acquisition, à seule fin de rassasier leur appétit de mots formés avec des lettres.

A ce jour, le Clavier Cannibale a déjà reçu 1 438 337 visites, et même si 97 % des personnes venues surfer sur ce blog l'ont fait pour des raisons absurdes (suite à des tags comme #oups, #fellation, ou #pignoufland), on peut supposer raisonnablement que nous avons réussi notre coup et que nombre d'entre vous ont dilapidé inconsidérément leurs économies dans l'achat de ces amis glabres qu'on appelle des livres.

Aussi allons-nous porter aujourd'hui le coup de grâce. En effet, après avoir poussé à l'achat de l'édition collector du Jérusalem d'Alan Moore (100 euros), qui est en passe d'être épuisée alors dépêchez-vous, nous relayons l'offre alléchante que proposent les éditions de l'Arbre Vengeur, à savoir l'intégrale de la grande saga de L'Autofictif d'Eric Chevillard, qui est le premier roman à traiter sans tabou de la sexualité de la grammaire et des mœurs déviantes de la syntaxe. Vous êtes pléthore à la suivre sur le site de Chevillard, légion à avoir acheté ses volumes de compilation au laser, et maintenant, vous allez virer les oursins qui pioncent dans vos poches et vous fendre d'un petit chèque pour acquérir le big black book. L'avantage: quand Noël sera là, vous serez fauchés, vous n'aurez donc pas à vous casser la tête pour dégoter in extremis des cadeaux pourris dont personne ne veut. Ne me remerciez pas, surtout. Donc:


CHEVILLARD, ON Y SOUSCRIT ARDEMMENT

Grande souscription pour recevoir chez vous, avant Noël, l’intégrale de l’Autofictif (L’Autofictif ultraconfidentiel) d’Eric Chevillard à paraître mi-janvier en un fort volume relié. Dix ans de séries de trois billets quotidiens, une aventure littéraire au long cours sans équivalent, que nous fêtons avec fierté en éditant cet ouvrage luxueux à tirage limité. Précédé d’une préface inédite de l’auteur, ce volume contient la dernière année qui ne sera pas éditée en volume séparé.
Pour le recevoir chez vous, orné d’une dédicace de l’auteur et pour certains d’un petit dessin, il vous suffit d’adresser un chèque d’un montant de 34 € (29 € le livre + 5 € de participation aux frais de port) en mentionnant le mail, les noms et adresses du destinataire (et en précisant bien qui en est le dédicataire), à l’adresse suivante : L’Arbre vengeur – 23, rue Binaud – 33300 Bordeaux. Date de fin de souscription : 10 décembre.
Ne tardez pas trop, l’auteur a le poignet fragile et ne dédicacera pas plus d’une centaine de volumes. Ceux-ci seront réservés par ordre d’arrivée des règlements. Besoin de précisions  ? Adressez un message à contact@arbre-vengeur.fr  Vous préférez faire un virement ? même adresse pour obtenir nos coordonnées bancaires.
(offre valable pour la France uniquement)

2 commentaires:

  1. M'enfin c'était ultraconfidentiel Claro !

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  2. Et bien non, nous n'allons rien faire de tout cela.

    C'est du vol et du mépris.

    On oublie ici de préciser que pour ceux, dont je suis, qui non seulement ont acheté et lu tous les volumes précédents, mais aussi lisent Chevillard depuis "Mourrir m'enrhume", et bien il est un peu fort de café que le dixième volume de "l'Autofictif" ne soit disponible qu'à la faveur de l'achat de l'intégrale.

    Combien de blagues dans l'Autofictif à propos du peu de lecteurs fidèles de Chevillard pour finalement leur pisser à la raie?

    Quand je pense que cet été je réalisais le devoir ultime d'un bon lecteur, transmettre à ma dernière née, 13 ans, la lecture de cet auteur (avec "Ronce-Rose") qui pendant ce temps-là travaillait à bien affuter son mépris.

    Personnellement j'ai bien l'intention d'arracher le dernier volume de ce coffret dans une grande surface et de le voler. J'en ai le droit moral le plus strict. En revanche cela m'ennuie parce que j'ai également fait le voeu de ne plus jamais lire une ligne de cet auteur méprisant.

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