vendredi 15 janvier 2016

Les anges radieux de William T. Vollmann sont enfin (ap)parus

"Dans les jungles d’Amérique du Sud, les glaces de l’Alaska, les plaines du Midwest et les rues de San Francisco, la bataille fait rage. Les insectes mènent une lutte impitoyable pour la domination. Face à eux, un sinistre groupe chargé d’électrifier le monde. Mais un jeune homme, Bug, va trahir les siens pour rejoindre le camp des insectes. Wayne, une vilaine brute, se rallie aux forces maléfiques de l’électricité et fait le serment d’assassiner la mante religieuse qui tient un bar dans l’Oregon. Quant à Milly Dalton, la Marchande d’allumettes, elle conduit une bande de révolutionnaires intrépides…


Fourmillant de personnages touchants, terribles, improbables, inclus dans un casting dirigé en coulisse par un énigmatique démiurge du nom de Big George qui rivalise avec l’auteur dans l’art de la manipulation, truffé d’épigraphes politiques, assorti de listes diverses, doté d’une table des matières truquée qui prolonge le récit, illustré de dessins, écrit dans une langue incroyablement précise et colorée où les images se livrent à une surenchère synesthésique, Les Anges radieux est un roman d’une magnifique générosité et d’une indéniable truculence. Dans cette fresque survoltée où se mêlent roman d’apprentissage, charge incendiaire contre les ambitions impérialistes et certains “idéaux” révolutionnaires, et méditation épique sur la violence, la rébellion et le rôle de la technologie dans l’aventure humaine, William T. Vollmann joue à fond, pour la première (et sans doute la dernière) fois, la carte de l’imaginaire et de la fantasy. Pour cela, Les Anges radieux s’affirme comme un moment indispensable dans la perpétuelle découverte de ce colosse de la littérature américaine contemporaine." — Actes Sud

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William T. Vollmann, Les anges radieux, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Claro, coll. Exofiction, éd. Actes Sud, 26 euros

6 commentaires:

  1. On est content, encore un roman illisible et monstrueux par un colosse américain qui accomplit le tour de force d'écrire l'éclatement complet de son cerveau et à imposer son délire comme une forme valable de discours. C'est tout un art, que de transformer la logorrhée en littérature...
    Respect au traducteur (sans ironie) pour avoir passé du temps à recomposer un pareil meccano d'incontinence verbale. C'est du boulot.

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    1. C'est toujours un peu énervant lorsqu'un inconnu met en mots la soupe épaisse de notre pensée et que l'on doive admettre : "Pas mieux."

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  2. Merci Monsieur Claro de nous transmettre à nous Frenchies,trop nombrilistes, ces Anges radieux de vollmann ! de la très haute voltige bravo :)

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  3. Ne jamais commenter depuis son téléphone avec une seule main, au risque de se faire passer pour Stéphane Plazza, en mode anonyme, de visite sur le Clavier...

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  4. Confirmation du commentaire précédent, censé commenté un commentaire cru malencontreusement envoyé anonyme, finalement pas envoyé tout - commentaire complètement indispensable commentant le nouveau décor. Au lieu de copier 100 fois « je ne commenterai plus depuis mon téléphone » je suis allée acheter le Vollmann et le Bosc (je sais me ménager de douces pénitences).

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  5. Alors, si je ne l'ai pas encore acheté (ce qui ne saurait tarder), je me demandais si la traduction de Fathers and Crows était un jour prévu chez Actes Sud (ou un autre)? C'est peut-être celui que j'attends le plus!

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