mercredi 2 décembre 2015

La phrase du jour (mais qui fait du bien)



En début d'année, Eugène Savitzkaya a publié un texte, Fraudeur, aux éditions de Minuit, qui a reçu récemment le prix Rossel.


L'indispensable Pierre Maury s'est entretenu avec l'auteur il y a peu, et c'est de cet entretien qu'est extrait l'échange suivant qu'on n'a plus qu'à imprimer et scotcher sur le capot de l'ordi, tiens:

Pierre Maury: Il y a, dans Fraudeur, une grande douceur, malgré quelques images plus brutales (les viscères des lapins, par exemple). Vous sentez-vous apaisé ?


Eugène Savitzkaya: Ne m’apaisent que l’amour charnel et le vin jeune.

1 commentaire:

  1. Les cimetières sont pleins de gens indispensables (je sais, ce n'est pas tout à fait la formule). Mais, bon, tant que je n'y suis pas (au cimetière), si je peux contribuer à ce qu'on me croie indispensable, je vais abonder dans le sens de Claro. Dire et redire: lisez Savitzkaya, bon dieu!

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