jeudi 3 septembre 2015

La phrase du jour

Laurent Binet (écrivain), après avoir reçu de Franz-Olivier Gisbert (présentateur de télévision) le prix du roman FNAC (chaîne de magasins spécialisée dans les produits culturels, électroniques et le petit électroménager):

« Ce prix me touche, d’abord parce que je faisais partie d’une sélection qui comportait beaucoup d’autres titres prestigieux. C’est toujours agréable, cette impression de remporter une compétition. »

L'écriture, ce sport de haut niveau… Ne pas échouer, ne pas échouer encore, ne pas échouer mieux?


7 commentaires:

  1. Hélas, hélas, (trois fois), tout sera donc devenu compétition !

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  2. Drôle quand la langue rattrape. Comme quoi....

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  3. "Un écrivain qui reçoit un prix littéraire est déshonoré."
    (Paul Léautaud. Entretiens avec Robert Mallet)

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  4. Il faudrait que quelqu'un envoie à ce complexé de Binet le brûlot "Mes prix littéraires", de Thomas Bernhard.

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  5. Pourquoi ne pas voir ici tout simplement un peu moins d'hypocrisie et plus d'honnêteté que dans les pauses habituelles ?

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  6. N'est-ce pas un peu ironique, cette phrase de Binet ?

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