mardi 14 octobre 2014

Modiano versus Wall Street

Un des grands plaisirs d'être à l'étranger – en l'occurrence, Varsovie… – c'est de lire la presse étrangère. Mes connaissances en polonais étant assez limitées, je me suis donc rabattu ce matin sur The Wall Street Journal, que je n'avais pas ouvert depuis mai 1962. Et là, une délicieuse surprise m'attendait: un article sur Modiano qui vient apparemment de recevoir un prix prestigieux. De toute évidence, le journaliste chargé de l'article est parti du principe que les lecteurs du Wall Street Journal ne connaissaient pas forcément Modiano, ce qui doit être le cas, et on ne leur jette même pas la pierre. Bref, comment définir notre écrivain français ? En fait, ce n'est pas si compliqué, et l'auteur de l'article s'en sort assez bien, je trouve. Enfin quelqu'un qui ne pompe pas sur Wikipedia… Or donc, ça donne ça :
"Les 18 membres de l'Académie suédoise ont choisi un écrivain particulièrement accessible, qui a écrit des romans policiers [detective mysteries], des livres pour enfants et des courts romans de moins de cent pages."
Voilà. Vous savez maintenant quel goût à la gloire.

4 commentaires:

  1. Oh non, Christophe ! Vous me faites beaucoup rire généralement mais là... N'est-ce pas Modiano dont vous n'avez pas ouvert un livre depuis mai 1962 ?

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  2. de qui est la photographie ?

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  3. Rien que pour lire et entendre les commentaires de ceux qui feraient mieux de se taire, j'espère être encore de ce monde (et c'est de l'ordre du probable puisqu'à quelques jours près nous sommes aussi jeunes...) quand ce sera le tour d'Eric Chevillard... d'avoir le Nobel !... J'en ris déjà !

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  4. Sans compter qu'il n'est pas antipathique, Modiano, quand on l'écoute à la télévision.

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