mardi 27 mai 2014

Quand la littérature poursuit en justice le cinéma (ou pas)

L'actrice Scarlett Johansson n'a pas du tout plu à l'œuvre de Grégoire Delacourt. En effet, l'écrivain français n'a pas apprécié de retrouver son nom mêlé à cette comédienne. Il poursuit ainsi ce mercredi l'actrice au tribunal de grande instance de Paris. Selon son avocat, l'écrivain poursuit "l'exploitation frauduleuse et illicite de son style, de sa façon de jouer et de son renom au mépris de ses droits de son écriture pour les besoins de la commercialisation et de la promotion d'une carrière qui contient de surcroît des allégations attentatoires à sa vie grammaticale". L'avocat fait notamment référence à l'évocation des liaisons syntaxiques de son client que l'actrice américaine aurait incarné de la façon la plus suggestive. Dans le film en question, le personnage principal, une bimbo "qui ressemble à l'héroïne "de Delacourt, mais en mieux", voit débarquer chez elle un beau matin Scarlett Johansson, son sosie, mais telle que l'a décrite Grégoire Delacourt. "Faire un procès de ce roman, c'est vraiment mépriser la démarche cinématographique de l'auteur", estime l'avocat de l'écrivain, qui déplore qu'une fois que les gens ont accédé à la publication, les acteurs s'empressent de les personnifier sans autorisation.
Bon, je le reconnais, je n'ai pas vraiment suivi toutes les subtilités de l'affaire, mais il m'a paru de mon devoir d'en rendre compte, voilà, c'est fait. Si j'ai pas tout bien compris, pardonnez à moi, je te prie.

3 commentaires:

  1. On est sous quel régime, là?

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    1. Heu... si j'osais, je dirais bien volontiers une république bananière...

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