vendredi 31 mai 2013

L'enfer et Mister Brown

Bon, cette histoire de traduction sous haute surveillance du nouveau roman de Dan Brown m'a plongé dans des abîmes de non-réflexion. Vous êtes peut-être au courant. Des traducteurs de tous les pays réunis dans un bunker, sous bonne garde, pendant six semaines. C'est Dominique Defert, le traducteur français de Inferno, qui raconte tout ça à Bibliobs. Pas d'internet sur l'ordi du traducteur !!!! (Enfin, si, ils avaient quand même internet, mais il fallait changer d'ordi…). Au turbin de 9h à 21h !!! Pas le droit de prendre des photos! Dans une pièce de 200 mètres carrés !!! Pas le droit de fumer !!!!! Pas le droit d'écouter un lecteur MP3 !!!!! Mais c'est terrible, dites donc. Ben, en fait, vous savez quoi? On dirait de vraies conditions de travail, mais en mieux payé. Oui, parce que vingt mille euros en gros en six semaines, si c'est ça l'enfer, j'ai hâte d'aller au paradis.

2 commentaires:

  1. Et c'était ça, justement, que je voulais signaler : qu'au lieu de se plaindre de conditions qu'il jugeait insoutenables, le traducteur aurait dû plutôt se délecter d'un dispositif puissamment narratif, un bunker avec des vigiles, avec des lois niaises, avec un emploi du temps minuté. Bon, bref.

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  2. Parce que vous promettez de dire ce que personne n'a jamais pensé compris éprouvé à la lecture de Beckett il nous faudrait croire que ces potins vous retiennent plus qu'à déplorer votre triste sort? My taylor is riche, un rêve!

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