lundi 14 janvier 2013

For english patients only


Ce post est purement à caractère publicitaire et vise à mieux faire connaître l'œuvre écrite de Sally Hollister, et en particulier son roman The Adventures of Robohooker. Voici d'ailleurs l'accroche de l'éditeur Eroticafe:
"Are you cool enough to read The Adventures of Robohooker? Can you handle a tale that combines science fiction with erotica as well as comedy and includes crime and a violent climax as Robohooker saves a woman from being raped?
If so, prepare to meet Andi Allure, the world’s first Robohooker or android whore. Follow her through her journey through life as she fucks her creator professor Frankenstone. Meet her mentor in sluttery, Fifi Fontainbleu, who gives her a job in her brothel, Madame Pandora’s Pleasure Palace. Meet her fellow whores, Fluffy Furball, Mandy Mouthful, Priscilla Pleasure, Katie Kinks, Linda Lovesit, Jennifer Juicy and Betty Lumbove, and discover how Andi, though rejected by flesh and blood prostitutes, gains their trust and respect, after which she solves housewives’ resentment against her kind who are, of course, more beautiful and more sexually sophisticated than any human.You’ll laugh, you’ll cry, and if you drink a lot you’ll get drunk, but you’ll end up loving Andi, for she is … Robohooker."
Traduit à la serpette, ça donne ceci:
"Êtes-vous assez cool à lire The Adventures of Robohooker? Pouvez-vous gérer un conte qui combine la science-fiction avec l'érotisme ainsi que la comédie et inclut la criminalité violente et un point culminant en Robohooker sauve une femme d'être violée?
Si oui, préparez-vous à répondre Allure Andi, la première pute Robohooker ou android. Suivez-la à travers son voyage à travers la vie comme elle baise son professeur Frankenstone créateur. Rencontrer son mentor dans sluttery, Fifi Fontainebleau, qui lui donne un emploi dans son bordel, Pleasure Palace madame de Pandore. Rencontrer ses collègues putes, Furball Fluffy, éjac dans la bouche Mandy, Plaisir Priscilla, Katie Kinks, Linda Lovesit, Lumbove Jennifer Juicy et Betty, et découvrez comment Andi, mais rejetés par les prostituées de chair et de sang, des gains de leur confiance et de respect, après quoi elle résout les femmes au foyer «ressentiment contre son genre qui sont, bien sûr, plus belle et plus sophistiquée sexuellement que n'importe quel humain. Vous allez rire, vous allez pleurer, et si vous buvez beaucoup, vous aurez bu, mais vous finirez par aimer Andi, car elle est ... Robohooker."
Bon, dis comme ça, c'est peut-être moins excitant, c'est vrai. Mais vous noterez plusieurs avantages. Dans la version anglaise, boire soûlait, alors qu'ici, quand vous buvez beaucoup, on en conclut simplement que vous avez bu. Ensuite vous aurez appris au passage que "mouthful" se traduit par "éjac dans la bouche", ce qui n'est pas négligeable, vous en conviendrez. Et pour terminer, vous aurez constater que "handle a tale" se traduit, non sans humour, par "gérer un conte". Ajoutons à tout ça que vous avez toujours envie de lire ce livre si tel était le cas au départ.
Qu'en conclure? Tout d'abord que la traduction automatique est parfaitement au point, puisqu'elle ne dénature en rien l'objectif premier: faire comprendre de quoi ça parle. Deuxio, que les roboputes du futur ont des noms plutôt amusants – comme Fifi Fontainebleau, par exemple. Enfin, qu'il existe des livres que nous ne lirons sans doute jamais, même à 2€83 sur Kindle, même s'ils ne font que 52 pages, même si leur auteur affirme être une femme au foyer écossaise n'écrivant que pour son plaisir et refusant de nous dire si les turpitudes que commettent ses héroïnes renvoient à des actes qu'elle aurait commis dans la vraie vie.
Pourquoi? Parce que notre temps est trop précieux, et surtout parce que lire un tel ouvrage nous prendrait sûrement plus de temps que pour écrire un post à son sujet sur ce blog dont acte. Non mais. (Bon, reconnaissons quand même que ce nom de Fifi Fontainebleau semble tout droit sorti d'un roman de Thomas Pynchon…)

1 commentaire:

  1. On avait bien insinué, il y a quelques années, que sous l'étrange persona de Thomas Pynchon se cachait une I.A. ... et si c'était la même qui avait choisi, cette fois, d'endosser l'identité d'une mystérieuse femme au foyer écossaise? Sur internet, personne ne peut savoir avec certitude si vous êtes un robot... ou pas...

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