vendredi 16 novembre 2012

Ces petites phrases qui tuent (elles-mêmes)


"Je m’étais donné beaucoup de peine pour ce roman et pour le rendre le plus littéraire possible, parce que j’avais l’impression que c’était important pour qu’un livre trouve preneur chez un éditeur." — (Joel Dicker, à propos de son précédent roman, La vérité sur nos pères)
Hum. Je pense qu'il est grand temps de créer un nouveau prix littéraire, le PDRLPLP : le "Prix du Roman le plus littéraire possible". Avec un prix de consolation à la clé: Le PRPLOSDBDP: le "Prix du roman pour lequel on s'est donné beaucoup de peine". Mais soyez prévenus: les noms de ces prix seront plus cool à lire que les livres qu'ils couronneront.
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Car, si pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tôt de vous mercis.

5 commentaires:

  1. Pffff j'ai craqué après 200 pages... Ca joue à Roth sans en avoir l'audace ni le brio, et ça devient profondément à force d'être ennuyeux ("vous allez voir ce que vous allez voir"). Pompeux.

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  2. Je ne vivrai, hélas, pas assez pour assister à l'extinction des prix ("littéraires"?), ces singeries qui n'intéressent ni n'amusent plus grand-monde...Contentons-nous du prix de Diane, ou de celui de l'Arc de Triomphe, et n'en parlons plus...

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  3. Bonjour Claro, êtes-vous sur Twitter? En passant, merci pour Snuff

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  4. J'ai lu coup sur coup le bouquin de Dicker et un petit polar bien oublie d'Isaac Asimov sur le milieu de la recherche, "Une bouffee de mort". D'un cote, un machin de 700 pages, sans style, avec tellement de rebondissements qu'on a l'impression de finir sur un trampoline. De l'autre, un petit bijou de 100 et quelques pages, tout a l'economie, et qui raconte le milieu universitaire, ses luttes et ses affres, avec un brio pas croyable, et une veracite etonnante. Meme la relation de couple du heros est tout en nuances et en subtilite.. il y a mille fois plus de style et de talent litteraire chez Asimov, qui ne se piquait pas de litterature, que chez Marcus Goldman et Harry Quebert (si on en juge par les extraits fournis dans le machin).

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