jeudi 26 juillet 2012

La Baule, trash pics






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  1. Parler de littérapture ou de photographie ?

    Yves Pagès, écrivain, éditeur, et sans aucun doute aussi un peu photographe, à voir son site : http://www.archyves.net, « n’était pas à Arles mais à La Baule » a-t-il souligné durant l’une de ses interventions publiques. La photographie était néanmoins bien présente à La Baule ; qu’elle se résume, sans horizon raisonnable, à deux paires de jambes féminines sur une affiche en bord de mer, ou qu’elle s’élabore comme la projection de (jolies ?) maisons totems en devenir (démocrate ?) avec Eric Arlix. Dans le désordre de ma mémoire (et de ses amnésies) figurent des diptyques géographiques de photographies graphiques dites « non politiques » selon la volonté exprimée de l’artiste, des diptyques travaillés textuellement et sensitivement par Arno Bertina. Take it as it comes. Se sont identifiées des photographies documentaires, le carnet d’un arrimage en banlieue, exploration de frontières, avec le grec ou anglais ou juste écrivain ou photographe Christos Chryssopoulos. Photographie et composition sonore avec Charles Robinson ; une photographie animée ou un film de photogrammes décomposé, une image stylisée, la même question de frontières : Dans les cités, entourage, détourage, discernement d’un tracé noir de l’encerclement (de préjugés médiatisés ?) ou bétonnante matière contexte au contraste fixement marqué ; un film d’écrivain ou de plasticien ? Passerelle de la photographie au film cinématographique : À cœur ouvert fut Mathias Enard, complètement démonté l’Orénoque, remonté par un directeur de la photographie et Marion Laine, non moins plasticienne quelque part et non moins littéraire d’autre part, avec Claro en filigrane ou bien Deleuze elliptique, entre fantasme et réalité passionnelle mais certainement osmose quelque part pour ne pas dire CosmoZ. Take it easy, baby. On était à la Baule et non pas à Arles mais il ne se trouvait pas que des écrivains en bord de mer, il y avait donc aussi des photographes ou leur travail uniquement porté sur écran. Et parfois des photographes sans leur travail.

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